Chat va miauler dimanche au Parc des expositions où le sacré de Birmanie est la vedette du salon du chat. Rencontre avec une éleveuse rémoise.

D’aussi loin qu’elle se souvienne, Laura Capaldo a toujours craqué pour les sacrés de Birmanie. La Rémoise a 15 ans, lorsqu’elle acquiert son premier compagnon ; 18 ans, lorsqu’elle monte son élevage, La chatterie de Ballantray. « J’ai craqué pour son look, son caractère. C’est un chat adorable qui suit son maître partout, réclame souvent des câlins. »Aujourd’hui, à 26 ans, cette élève infirmière a mis son élevage entre parenthèses, le temps de finir ses études. À la maison, il reste quatre Birmans : Criska, 7 ans, Eternity, 5 ans, For remember me, 4 ans, et Hollister, 2 ans.
Laura Capaldo est aussi vice-présidente de l’association nationale Chat de France qui organise le Salon du chat de race, dimanche, à Reims. « Plus de 300 chats seront présents dont une soixantaine de birmans, précise-t-elle. Parmi les races représentées, les classiques : persans, main coon, chartreux mais aussi des races assez rares comme le ragdoll, le bombay, le burmese americain et le burmilla ou encore le highland fold ». Des chats qui montreront pour la plupart patte blanche puisqu’il participeront à l’un des concours organisés. « Nous aurons la présence de jurés internationaux qui évalueront les chats selon quatre catégories : poil court, mi-long, long et sacré de Birmanie. Ils éliront aussi le plus beau chat du salon. » Dimanche, des chatons seront aussi proposés à la vente. « Le salon est à destination de tous les amoureux des chats. L’occasion de découvrir divers chats de race, de rencontrer des éleveurs qui peuvent vous aider à choisir votre chat en fonction de vos attentes, des caractéristiques de la race, de votre mode de vie… »
Acheter un chaton dans un élevage, « est une garantie que le chat soit bien sevré, bien élevé, en bonne santé ». Être éleveur induit de plus en plus de contraintes. « Il faut passer un certificat de capacité, une formation de trois jours pour des notions de génétiques, de maladies, de santé du chat. La direction des services vétérinaires vient inspecter la chatterie. Il faut aussi avoir une autorisation de l’administration… C’est une petite entreprise avec sa comptabilité particulière. On ne s’improvise pas éleveur. »
Source : Article paru dans L’Union L’Ardennais